Salut les copains,

je voulais partager avec vous cette bonne nouvelle que mon fils attendait depuis des semaines ... Non çà ne concerne pas son permis côtier obtenu en juillet  , mais son nouveau parcours scolaire / pro.
Après donc beaucoup d'attente et du stress tant pour pour lui que pour nous, nous avons appris ces derniers jours son entrée à l'école d'enseignement technique de l'armée de l'air et de l'espace ( EETAAE 722 ) à Saintes.
Il sera incorporé demain matin à 7h. Nous prenons la route dans l'après midi.

Nous sommes content pour lui d'avoir fait un choix pas forcément simple à son age. Hormis de quitter le cocon familial, et se s'engager à une vie militaire pour les 7 prochaines années, il renonce à son passage en terminale pour retourner en 1ere au sein de cette école.

C'est la maman qui en avoir gros demain en laissant son fiston de 16ans..

Souhaitons lui bonne chance et du courage pour les premières semaines qui seront certainement les plus difficiles.
 

Super.
C'est une bonne école,  et une carrière avec plein de choix possible s'ouvre à lui 👍

Un beau parcours en perspective. Je lui souhaite de réussir et de s'accomplir.

Bravo à lui.

C'est un choix dans une école où sont inculqué les valeurs de la vie, de camaraderie et d'entraide.
Même si son parcours de vie lui fait quitter la famille de l'armée de l'air, ce n'est pas pour 7 ans qu'il en prend mais pour la vie
où des liens vont se créer et rester.

Bienvenue à l'arpet, qui je pense après la BA 722 basculera sur la BA 721.

Tous mes vœux de réussite.

Plein d'encouragements pour un jeune qui a un vrai projet et qui met tout en oeuvre pour le réaliser...
Quant aux larmes de la maman... ce ne seront pas les dernières... RDV dans 7 ans... 

Bravo à ton fils !!!
Force et courage à lui c est un excellent choix tiens nous au jus de son évolution 

Hé hé un futur gonfleur d’hélices 
Félicitations au fiston. L'armée c'est bien plus qu'un métier, c'est un engagement au service de la Nation et rien que pour ça, ton fils mérite toute notre considération David. 
Saintes si ne n'abuse forme les futurs mécanos avion non ?

Bravo à lui!

Cela fait plaisir de voir un jeune qui a su choisir une voie, de plus si tôt.

Les miens sont plus "girouette"  : le premier a changé d'orientation 3 fois, le troisième 2.....

Le second est le seul qui a un parcours "rectiligne".

Le 4° a 16 ans, mais ne sait pas encore exactement ce qu'il veut faire 

Merci pour vos messages 

Week-end de folie...

Samedi matin : levé à 4h pour aller bosser, retour vers 14h et départ immédiat. On arrivera à Saintes vers minuit.

Dimanche : levé à 6h et petit dej avec le gamin qui semble stressé et a peu dormi.
7h30 entrée sur la base, c'est d'une organisation exemplaire ( militaire quoi ).
On passe par divers "ateliers" pour la remise de documents, un café dans le hangar des alphajets et presentation par le colonel dans la salle de cinéma.
11h30 On abandonne le fiston devant son bâtiment, et nous aurons droit un dernier coucou par la fenêtre de sa chambre. La maman se ramasse à la petite cuillère.
Après un restaurant sur Saintes ( la terrasse : très sympa je recommande ) nous reprenons la route pour arriver un peu après minuit .. ( 2h de bouchon vers Orléans ).

Coup de fils du gamin sur la route vers 20h30 : les abandons pleuvent, des gamins en pleure.. tombent dans les pommes pendant les première heures d'apprentissage de la marche et des positions de garde à vous / repos. Il dit qu'il ne pensait pas que çà serait dur comme çà le premier jour mais semble motivé.

1700km et 48h de tension plus tard il fait bon de retrouver son lit !


Ce matin à 10h , re coup de fils ( çà sent pas bon  les téléphones ne sont autorisés que 30min le soir ), le gamin est en larme il a vomi plusieurs fois déjà et ne sait pas ce qu'il a ... Il dit qu'il ne va y arriver, qu'il ne comprend pas pourquoi il vomit comme çà et a la tête qui tourne, qu'on lui a proposé qu'il appelle ses parents .
La mère décomposé au tel, je reprends le téléphone et on a une grosse discussion ( qui sent la testostérone ).
Je pense ( j'espère !!!! ) l'avoir calmé et redonner du courage.
Il est hors de question d'abandonner après tout le chemin accompli pour y rentrer.

Les 4 première semaines sont les plus dures, et tout particulièrement les premiers jours. Tout est dans le mental : éloignement, perdu au milieu de 300 élèves inconnus, contexte militaire, rythme soutenu.. La chaleur du moment qui n'aide pas.

Aller mon grand ! accroches toi put*** !

Quelques années de galère pour une vie de passion....le calcul est vite fait. Courage et félicitations pour ce choix de carrière.
J'ajouterai que vu l'état de déliquescence de l'école publique, il sera bien mieux dans l'armée (j'dit ça j'dit rien hein  )

Il semblerait que le fiston a fait une insolation et dans le contexte çà a déglingué son moral.
On va attendre un petit message ou un coup de fils le soir avec un sacré sac de noeuds à l'estomac.

Ce sont des choses qui arrive, mais si vous stressez plus que lui et qu'il le ressent cela ne va pas l'aider.

Je suis passé par là (pas par Sainte "arpet", mais par Nîmes "Neness", c'est dans le jargon militaire).
C'est vrai que cela colle un choc de se retrouver au milieu de centaine de personnes que tu ne connais pas
dans un environnement nouveau et des contraintes peut être mal appréhendées.

Cela va vite passer, avec la connaissance des camarades et les cours proprement dit, le coté militaire est un coté obligatoire
on s'y fait et cela deviendra naturel.

Il faut l'encourager dans sa démarche sa volonté de vouloir faire cette école, il ne le regrettera pas.

Bonjour Gilles ,

je ne pense pas lui qu'on lui fasse ressentir un stress ( ou alors inconsciemment ) car on l'a largement soutenu dans sa démarche. Notre seul stress est qu'il flanche. Le reste, oui çà fait quelque chose de voir partir son gamin mais on est convaincu du bel avenir qu'il aura, et on est plus que favorable à cette école.

Je pensai l'avoir bien briefé et blindé avant la rentrée, mais çà reste un ado et se sentir physiquement mal semble l'avoir démoralisé.
On est pas du genre à les couver, et ce matin au téléphone à aucun moment on a laissé entrevoir la possibilité que çà puisse ne pas aller.
J'ai été clair avec lui, il va en baver mais on ne lâche rien ! Donc je lui ai dit de prendre une bonne respiration d'y retourner et de prendre sur lui car la journée sera longue.

Même si ce matin il avait le moral dans les godasses, je sais qu'il rêvait d'y aller et si il abandonne il le regretta.
Je l'ai vu avec les larmes aux yeux quand il s'est vu d'abord sur liste d'attente, puis à nouveau quand il y a eu un doute sur sa vue à la visite médicale, pour enfin sauter de joie quand il a été reçu, alors maintenant il faut se battre pour y rester !

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